mardi 19 juin 2007

Silent Hill

Au milieu de la nuit j'ouvre ma fenêtre et respire à plein poumons l'air pur de la soirée. Un air frais et humide. L'odeur est agréable et il n'y a pas un bruit aux alentours. Seules quelques voitures viennent gâcher le plaisir de temps à autre. Et c'est à ce moment là que la situation me fais penser à Silent Hill. Je me suis imaginé pendant un instant que ma bourgade était devenue un ville fantôme isolé de tout, que la mort rodait dans les parages et quelle prenait de multiples formes. "Si seulement cet épais brouillard pouvait disparaître..." C'est donc avec autant de plaisir que d'effroi que je repense au jeu : on explore, on fait des rencontres ponctuées par le grésillement d'une radio qui réagit à la présence des monstres et l'on résout des énigmes afin de progresser pièce par pièce, bâtiment par bâtiment et en passant parfois dans un univers parallèle.

Les mains moites, le corps tendu : c'est Silent Hill ou le jeu le plus angoissant que je connaisse. Seulement pour me comprendre il faut avoir joué à la série, seul et dans le noir. Erf ! J'en ai la chair de poule...



Mais au fait : "tu voyais des monstres toi ?"

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