L'heure est grave, je n'ai plus d'Internet. Je ne sais pas si tu images ce que cela signifie pour moi mais saches que c'est difficilement supportable. Hier soir avant de me coucher je me rassurais en me disant qu'après une bonne nuit de coupure tout devrait rentrer dans l'ordre. Mais il n'en était rien ! Toujours pas d'accès web au lever : j'étais démoralisé au possible. Je ne pouvais rien faire d'autre que de subir mon manque. La situation était donc intenable, je commençais à gigoter dans tout les sens, ma jambe battait le rythme nerveusement et mon index tremblait d'impatience. J'avais beau lui dire que tout allait s'arranger, que bientôt Internet allait revenir cependant rien n'y faisait il était inconsolable. Je commençais d'ailleurs moi à m'inquièter sérieusement et je me me posais un tas de questions. Je tournais le problème dans ma tête en essayant désespérément de trouver une solution mais l'attente était longue, trop longue. Il fallait pourtant prendre sur moi et essayer momentanément de faire autre chose. Je suis donc parti manger mais l'appétit ne venait pas et les questions me revenaient : pourquoi tu es parti ? Qu'est ce que je t'ai fait ? Ma petite connection reviens moi, je t'en supplie, tu me manques terriblement... En vain ! Toujours pas de world wild web à la maison. Ma net carence était au plus haut, je me grattais la cuisse au sang, le regard dans le vide quand soudainement il me vins une idée toute simple : aller chez quelqu'un qui avait une connection ! Enthousiaste je me précipite sur mon portable et appel le voisin. Je prends ma voix la plus agréable en faisant genre que tout allait bien et je lui explique brièvement la situation avant de lui demander ensuite si je pouvais venir squatter rapidement son ordinateur. Alors il me sort cette phrase comme si de rien n'était : "bah non mec, ça va pas être possible, je suis en Bretagne, en vacances, tu sais bien". A l'entendre, je suis resté interdit la bouche ouverte (un peu comme dans Harry Potter et son sortilège d'immobilité). Je me suis retrouvé de nouveau avec le moral à zéro alors j'ai essayé d'appeler quelqu'un d'autre mais ce n'était pas non plus possible. J'en pouvais plus, comment osaient-ils me dire "plus tard" quand c'était "maintenant" que ma dose devait arriver ! J'en devenais malade, je crispait mes mains sur mon cousin pour ne pas éclater le modem qui me regardait avec ses petites diodes vertes et affichait un sourire malicieux... C'était insupportable. C'est là que je me suis mis à pleurer. Je n'arrivais plus à me retenir : pourquoi moi ? pourquoi aujourd'hui alors que je suis en repos pour deux jours ? Mais je n'avais pas les réponses à mes questions et mes larmes se firent plus abondantes. Je suis resté ainsi couché sur mes draps trempés jusqu'à la fin de la soirée : je ne voulais voir personne, je me sentais trahis et abandonner lâchement. Quelques heures plus tard, toujours au plus bas, je réussis enfin à trouver le moyen de me connecter : le "Business Everywhere" de mon père. Je suis donc aller le chercher et me voilà devant un PC portable minuscule et une connection minable à 384 kbits\s... Une toute petite dose qui me permettra de tenir jusqu'au retour à la normale.
C'est frustrant comme situation. Heureusement que ce genre de coupures arrivent rarement mais quand c'est le cas je me dis "merde, je suis moi aussi un Internet addict ?".
2 commentaires:
tu exagere tjs....
: -)
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