En ce qui me concerne, une fois n'est pas coutume. Car hélas chaque année pratiquement je suis "victime" d'un accident du travail. Je passe les détails de l'accident mais je me suis coupé connement. Cela va de soit, comme tous les accidents de ce genre. Et c'est seulement après coup qu'on se dit : "pourquoi j'ai fait comme ça ?". C'est donc mon second avec mon entreprise actuelle. Rien de dramatique toutefois, de simples coupures mais cette fois-ci l'entaille en question (la brèche ?) était trop profonde et surtout elle a sectionnée l'ongle de mon pouce. En clair, cela à nécessité de lourdes réparations et donc, la direction au bloc opératoire. Et c'est là que les choses se gâtent. Huit heures d'attente. Oui tu as bien lu, huit (8) longues heures à attendre dans une salle austère avec peu de chose à faire : pas de lecture, pas de télé, pas de compagnons de chambre, pas d'infirmière en jupe courte, bref, pas d'occupations. Juste mon lecteur mp3 sur les oreilles et mon téléphone portable. Mais avec ce dernier, après avoir usé mon forfait, j'ai très vite manqué de batterie. Alors restait la musique. Sauf que de la musique diffusée par écouteurs pendant plusieurs heures, je n'y arrive pas. Alors j'ai pris mon mal en patience, avec difficulté sur la fin car en plus de la douleur, j'avais la faim qui me tiraillait le ventre et comme je devais rester à jeun cela rajoutait à la difficulté.
Enfin voilà, je te laisse imaginer mon moral et mon état après être resté à l'hôpital. J'en suis ressorti en entier, c'est ce qui importe, mais avec une nouvelle couture. D'ailleurs c'est impressionnant, mon corps commence à se recouvrir de cicatrices. Elles ne m'enlaidissent pas heureusement mais ça m'en fait des histoires à raconter aux enfants plus tard : "Oui, ton père, c'était un guerrier*."
*maladroit...
Enfin voilà, je te laisse imaginer mon moral et mon état après être resté à l'hôpital. J'en suis ressorti en entier, c'est ce qui importe, mais avec une nouvelle couture. D'ailleurs c'est impressionnant, mon corps commence à se recouvrir de cicatrices. Elles ne m'enlaidissent pas heureusement mais ça m'en fait des histoires à raconter aux enfants plus tard : "Oui, ton père, c'était un guerrier*."
*maladroit...
7 commentaires:
Jamais 2 sans 3 ?
Un guerrier au cutter de Moquette => revois ta vocation !
Cependant il y a des cicatrices plus anoblissantes. Comme celle que j'ai au bras gauche (60 mm) quand j'ai sauvé de la noyade une femme et son enfant de 3 ans, d'un torrent au milieu de la Pimpa au nouveau Mexique...
Bref, bon courage pour les histoires ;-)
Et surtout bon rétablissement !
Mais tu fais quoi comme métier ? T'es pas sensé être dans le commerce ? Oo'
A quel hôpital es-tu allé ? Car huit (8) heures d'attente c'est quand un peu inadmissible ! Surtout si c'est le service des urgences...
Quand donnera-t-on plus de moyen aux services de santé ?! :/
Dis donc c'est sérieux ta coupure (cela doit faire drolement mal)! + 8 haures d'attente pas de chance ! Bonne cicatrication
@Wan : oui c'est sûr qu'il va falloir que je les raconte avec plus de fantaisie : -p
@Tif' : Et bien c'est l'hôpital de Pontoise, aux urgences. Mais comme il y avait la queue déjà avant que j'arrive et que les cas "extrêmes" passaient devant moi, l'attente à été longue. Très longue...
@Saab : Ce qui est "drôle" c'est que j'ai bien plus mal maintenant qu'avant la réparation. C'est logique mais surprenant de voir autant de différence.
J'm'en doutais, l'hôpital de Pontoise... Que de souvenirs dépravants...
Et ton métier ?
Réponse difficile. Pour englober le tout je dirai 'commerçant'.
Armé d'un cutter apparemment ! Drôle de commerçant ! :P
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