Je vais parler un peu politique. Après tout il me semble ne pas l'avoir fait depuis l'élection présidentielle. Tant mieux, si je veux te garder en ligne je doit sûrement éviter de parler de ce sujet. Car selon moi c'est un des rares thèmes tabou en France. Même la religion, l'argent ou le sexe le sont beaucoup moins. Mais la politique, non, non, non. Dès que les idées diverges c'est la guerre. Débats impossibles ou alors entre gens du même club. D'ailleurs cela tombe bien car je ne veux pas ouvrir un débat (déjà pour le faire avec qui ?) mais plutôt te présenter un article de Charles Wyplosz qui m'a beaucoup plu : Sarkozy : premier bilan à froid.
Quoi ?! Sarko encore ?
Oui je sais tu dois sûrement l'entendre et/ou le lire à longueur de journée depuis son élection mais cette fois-ci cela devrait te convenir dans la mesure où le texte de ce professeur d'économie n'est d'aucuns partis. C'est appréciable d'autant que c'est écrit simplement (court et concis) avec une réflexion travaillée, comme il le dit, à froid. Pour te le prouver et peut-être te donner envie de le lire, voici les deux premiers paragraphes :
"Durant la campagne, Nicolas Sarkozy a articulé un programme d'une densité inhabituelle. Pas un pan de la vie des Français n'a été oublié, les propositions étaient audacieuses et, en général, bonnes. La rupture a été plébiscitée. Arrivé à l'Elysée, Sarkozy martèle les mêmes thèmes, entame son programme mais, comme on aurait pu s'y attendre, nombre de ses projets semblent absorbés par les sables mouvants de la politique. La méthode qui consiste à ouvrir simultanément une multitude de fronts commence à montrer ses limites.
En principe, c'est une bonne idée. Parce que chaque réforme utile remet en cause des positions acquises, souvent de longue date, elle génère l'hostilité des personnes qui en font les frais. L'avantage de faire appel en même temps au sens civique de chaque Français pour demander un petit bout de sacrifice pour le bien-être collectif est qu'il est possible de dénoncer les résistances éventuelles comme autant d'égoïsmes responsables du déclin, autre thème martelé durant la campagne. On pense à Churchill qui promettait du sang et des larmes pour sauver la patrie. Avec beaucoup de pédagogie, dans la foulée de l'élection et de la légitimité qui l'accompagne, c'était jouable. Mais, bien sûr, le risque a toujours été que ne se constitue un large front du refus, une alliance contre-nature des notaires, des fonctionnaires, et des hypermarchés."
Pour lire le reste c'est sur ce lien qu'il faut cliquer.
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5 commentaires:
excellent article, bonne analyse... un vrai premier bilan sans les potins que provoque ce président people.
Il me semble que tu es de Belgique : quels sont les nouvelles à son propos ? Est-il bien perçu ?
Il est perçu comme un président people et les hommes politiques belges deviennent de plsu en plus sceptiques... il devient moins crédible... par contre son idée d'interdire la publicité sur les chaînes publiques devient populaire pour le parti de droite francophone... on copie de temps en temps une de vos réformes... pour le meilleur et surtout le pire...
Je suis plutôt favorble au fait qu'il n'y est plus de publicité sur les chaines et radios publiques. A quoi cela sert de ressembler au privé quand on est subventionné par l'argent de l'Etat ? Il faut être différent en proposant autre chose.
Le seul problème (en ce qui concerne la Belgique) c'est que l'on paye une taxe sur la détention d'une télé bien salée tout de même 150 euros/an et devine cela ne va pas dans les caisses de notre chaîne publique nationale la RTBF !!!! Tu imagines cela ? Cela ne me dérange pas qu'elle soit subventionnée en partie par le recette publicitaire mais on devrait limiter le temps publicitaire par heure au sinon bientôt on va tous ressembler à TF1 !!! :(
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